Les Peintres

  
Anne Smith

Il suffit de pousser la porte de son atelier, à La Gacilly, à l’étage d’une vieille demeure élégamment restaurée, pour découvrir tout ce que l’on s’attend à trouver chez une femme peintre : l’artiste, vive, accueillante, curieuse de celui qui arrive, enjouée et indéniablement habitée par ce qu’elle fait. Ce mélange, délicieux, de simplicité et de passion, frappe et séduit aussitôt : Anne ne joue aucun rôle, elle évolue avec grâce dans le chantier des formes – les cires, les terres, les grandes carènes mordorées qui habitent ses chevalets – elle n’a pas de rôle à jouer, elle n’a pas à être dans l’apparence factice, elle travaille, elle transforme, du blanc d’une toile ou d’un magma d’argile, elle fait advenir un paysage, une silhouette, un estuaire matutinal au jusant, avec son chenal paresseux qui sinue entre les éminences de vase.

Une pointe d’accent, de rares et savoureux flottements dans l’usage des genres, ne laissent guère d’hésitation quant à l’origine d’Anne qui n’est pas native de la Petite Bretagne. 

« Imaginez…  La palette est chargée, un support blanc attend devant le sujet qu’on va peindre.
Nous avons envie de capturer la poésie du lieu. Saisir l’ambiance ! Une petite rue endormie au soleil, un coin du jardin, la cour d’une vieille ferme ou peut-être tout simplement un carré de lumière reflétant sur une tour médiévale.

Mais comment cadrer ? Comment gérer la perspective et poser les couleurs ?
Comment sortir les formes, représenter les volumes ? 
Je vous propose, avec bonne humeur, de vous aider à progresser, à votre rythme,  dans un lieu à la fois convivial et hors du temps. Magique ! »

Depuis trente ans maintenant Anne Smith pratique une peinture franche, sincère, savante, accessible. Trente ans d’un voyage pictural à l’eau ou à l’huile.
Anne a peint sur les cinq continents, du Japon aux Etats Unis, de la Nouvelle Zélande à Mourmansk en passant entre autres par Futuna, Madagascar, le Venezuela et l’île de Skye. Elle a embarqué sur un porte-avion, un porte-hélicoptères, plusieurs frégates, trois remorqueurs de haute mer, un bâtiment de transport léger (batral), trois goélettes, une quantité de vieux gréements et d’innombrables ferries. Elle aime pagayer sur des pirogues, des kayaks et des canoës et aussi monter à bord des cargos. Les hélicos, vélos, trains, voitures, trams, pousse-pousse et avions de toute sorte (même un dirigeable) n’ont plus de secrets pour elle ! Finalement, pour couronner le tout, elle a plongé avec un sous-marin nucléaire lanceur d’engins. Il faut croire qu’elle aime sortir de chez elle !

Née à Londres en 1959, elle est diplômée du Ravensbourne College of Art and Design de Londres  en 1982.
Elle vit et travaille en France depuis 1988 et pratique la peinture et la sculpture.
Elle a été nommée Peintre Officiel de la Marine en 2005.

Le site d'Anne Smith


Aldo Balding

Né en Angleterre, Aldo Balding fait des études d’architecte qu’il abandonnera pour s’inscrire en 1985 à l’école des Beaux-Arts de Londres. C’est une période où l’art abstrait domine, ce qui ne correspond pas vraiment à ses aspirations. Il va donc, seul, travailler des croquis sur l’anatomie du corps humain jusqu’à obtenir le coup de main dont il a besoin pour réaliser ses œuvres. Pour vivre, il sera illustrateur freelance d’affiches publicitaires ou de films.

En 1999, Aldo participe au concours de la National Portrait Gallery où il est sélectionné pour exposer dans le musée d’Art de Londres. C’est à ce moment-là que les galeristes londoniens prennent contact avec lui. Il réalise alors des portraits de personnalités politiques, sportives ou de l’aristocratie anglaise.

Reconnu comme portraitiste hors pair, sa carrière est ainsi lancée.

Il est installé déjà depuis plusieurs années dans le Sud de la France.

Son regard vif arrive à capter plein de subtilités et d’émotions.

Curieux de nature, il aime essayer et trouver toujours de nouvelles visions pour ses tableaux.

Aujourd’hui, il réalise 3 ou 4 portraits sur commande par an et peint le reste du temps, conscient qu’il vit de sa passion.

Il expose régulièrement en Europe, en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et il a reçu partout des prix prestigieux.

Son sourire, sa facilité de contact avec tout le monde, son humour très british, le tout mélangé à son professionnalisme, vous séduiront.

Le site d'Aldo Balding


Eric Bari

Eric Bari a été nommé Peintre Officiel de l'Armée de Terre en 2001, Peintre Officiel de la Marine et Peintre Officiel de l'Air en 2005. Son parcours a débuté par l’École Supérieure des Arts Appliqués Duperré, puis l’atelier de l'École d'Étampes avec Philippe Lejeune, et enfin l'étude de la fresque traditionnelle à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Il est présent dans de nombreuses collections publiques et privées en France et à l’étranger et dans plusieurs musées des armées.

Plusieurs expositions personnelles, de groupe, ou au sein de salons prestigieux, lui ont valu de nombreux prix et distinctions, en particulier le prix Eddy Rugale Michaïlov de la Fondation Taylor, le prix Noufflard de la Fondation de France et la médaille d’or du Salon de la Marine.

« La peinture n'est jamais innocente, le thème et le sujet ne sont qu'un prétexte pour dévoiler une personnalité, une sensibilité, la vôtre, la mienne. J'aimerais vous apprendre à voir en peintre. Pas de recettes de cuisine pour lesquelles vous n'avez besoin de personne : un bon livre et du temps suffisent. L'objectif est de vous montrer comment fonctionne la peinture dans ses fondamentaux et ses mécanismes. Nous aborderons le côté technique et la mise en œuvre du métier de peintre, nous verrons l'élaboration de la palette, le jeu des couleurs, de l’ombre et de la lumière. Tout ceci dans le but de faire une peinture sensible, expressive en sortant du côté anecdotique. Mettre en avant une recherche picturale artistique réelle et forte en tenant compte de votre personnalité afin d’arriver à votre propre peinture »

Le site d'Éric Bari


Thierry Bloch

Né en 1959, Thierry Bloch réalise son rêve d’enfance, peindre, en 2008, après une rencontre avec Christoff Debusschere. Les cours de peinture à Dourdan et les nombreux stages s’enchaînent rapidement avec également les sorties pour travailler sur le motif.

Arrive ensuite la rencontre avec Ronan Olier et la gouache avec les paysages de mer et les bateaux, avant de trouver Stéphane Ruais et sa magie de la lumière : « J'ai toujours pensé que des bases solides en peinture donnaient plus de liberté pour s'exprimer. Un sujet, c'est d'abord une émotion, de forme, de lumière, de couleur. La vie, la nature, les choses qui nous entourent sont autant de sujets qui m’interpellent. Ma peinture et mes pinceaux sont les outils pour transmettre mes émotions.

Mes amis et Maîtres Christoff Debusschere, Ronan Olier et Stéphane Ruais, tous les trois Peintres Officiels de la Marine, s’étant aperçu de la difficulté pour les débutants de suivre un stage dans lequel les autres élèves ont déjà un niveau important, m’ont demandé d’assurer un cours portant sur les bases de la peinture comme l’organisation de la palette, les couleurs, les pinceaux, la composition, etc… Cet enseignement vous permettra d’acquérir une plus grande efficacité pour aborder par la suite, sereinement, les cours des Maîtres figuratifs ou abstraits.

Commencer en peinture, c’est un peu comme un nageur débutant : il faut acquérir des méthodes, des connaissances, des réflexes et avoir beaucoup de passion. Pendant ces cinq jours ensemble, nous reprendrons, au fil du travail sur le motif, les bases nécessaires au peintre débutant. La palette, la composition, la lumière et le modelé seront des notions fortes que vous pourrez comprendre, assimiler, et vous accaparer comme de solides outils. Nous apprendrons à regarder le monde qui nous entoure avec des formes et des couleurs, de la lumière et des contrastes. Je serai heureux de vous faire partager cette expérience si riche, pour qu’elle vous apporte une pleine satisfaction et le plaisir de peindre.

Vous travaillerez sur différents thèmes : fleurs, natures mortes, paysages et portraits. Si vous apportiez des photos ou des tableaux déjà réalisés, ceci me permettra de bien comprendre vos attentes et d'adapter le programme à chacun, en fonction de ses souhaits. Nous commencerons toujours par l'étude de la composition et les différentes lignes du tableau. Nous passerons ensuite en revue nos tubes de couleurs, comment faire des mélanges, ce que notre œil voit, quelles sont les règles indispensables. Nous aborderons par la suite la palette, son organisation et comment rester propre pour garder de belles couleurs. L'usage des différents pinceaux sera également étudié, ainsi que le nettoyage, l'usage des médiums, etc. Nous aurons l’occasion de parler des motivations en peinture, de la démarche des maîtres et de l'artiste débutant, de la composition des tableaux par époques et de beaucoup d’autres choses. L'ambiance sera studieuse mais toujours empreinte du plaisir de peindre. La pédagogie, les démonstrations et les entretiens individuels donneront à cette semaine une efficacité certaine. »

Le site de Thierry Bloch


Marc Dalessio

Marc Dalessio est un peintre naturaliste américain de formation classique qui s’est imposé comme l’un des plus grands peintres paysagistes actuels.

Né en 1972 à Los Angeles, en Californie, Marc a passé son enfance dans les îles Fidji. La beauté des Fidji et de sa Californie natale lui a inculqué un amour du monde naturel. Les premiers pas de Marc dans le domaine artistique ont débuté à l’Université de Californie à Santa Cruz, d’où il est sorti avec un diplôme de Beaux-Arts. Il a ensuite déménagé à Florence, en Italie, où il a étudié le portrait pendant quatre ans dans l’atelier de Charles Cecil. Cecil Studios est un atelier de peinture traditionnelle dont l’enseignement a été inspiré, par l'intermédiaire de RH Ives Gammell et William Paxton, de celui de l'École des Beaux-Arts de Paris et, tout spécialement, par celui de Jean-Léon Gérôme. À l’heure actuelle, l’école applique un programme rigoureux de dessin et de peinture semblable aux académies de l’Europe du XIXe siècle. Durant son séjour à Florence, Marc a également été initié aux écrits des fervents du néoplatonisme de la Renaissance. « Le discours sur la dignité de l’homme » de Giovanni Pico della Mirandola l’a, en particulier, profondément influencé en tant que jeune artiste qui doit essayer d'éviter de développer un style personnel dans son travail.

La peinture de Marc est une tentative de laisser la nature se dépeindre sans ingérence manifeste de la personnalité ou de l’ego. Conscient de l'impossibilité d'une telle entreprise, Marc a toujours estimé que le devoir essentiel du poète est aujourd'hui de diriger le retour de l'humilité vers le monde naturel, de le réfléchir et de l'étudier. Trouver de l'inspiration dans le monde qui nous entoure, ainsi que la création d'une fondation pour l'art basée sur l'observation de la nature, sont des étapes importantes vers la construction d'un avenir écologiquement durable pour l'humanité.

Après son cursus complet au studio de Cecil, Marc a enseigné la peinture de portraits et de paysages à l’Académie des Beaux arts de Florence et dans des stages itinérants dans le monde entier.

Il réside actuellement à Estremoz, au Portugal, où il partage un grand atelier avec sa femme, Tina Orsolic Dalessio, également artiste peintre.

Tous les deux voyagent une grande partie de l’année dans le monde entier pour peindre des paysages.

Marc expose régulièrement aux États-Unis et en Europe.

Ses peintures se trouvent dans des collections privées et publiques : USA, Angleterre, France, Italie, Suisse, Russie, etc.

Le site de Marc Dalessio (et plusieurs vidéos sur YouTube)


Bertrand De Miollis

Né en 1972, Bertrand de Miollis vit et travaille à Paris. Il se fait d’abord connaître auprès du grand public par ses carnets de voyage. Après avoir suivi les cours de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, il participe dès 2002 à de nombreux voyages à moto et sur les mers : tour d’Afrique en bateau, trans-chilienne et Paris-Kaboul à moto, tour du lac Baïkal en side-car sur la glace notamment. En Afghanistan et en Irak il accompagne les troupes françaises et britanniques, posant un regard artistique et humain sur la difficile réalité de la guerre. Ses nombreux carnets colorés sont alors sélectionnés et repris par la presse, l’édition et la télévision.

Privilégiant dans ses carnets l’aquarelle et le crayon, Bertrand de Miollis, curieux des destinations comme des techniques, peint également à la gouache et à l’huile, sur le motif comme à l’atelier, et il pratique aussi la gravure. Ses œuvres colorées et sensibles sont pleines de poésie. Il est membre de la Fondation Taylor et Peintre Officiel de la Marine depuis 2018.

« Réaliser un carnet de voyage, c’est vivre et raconter en même temps. Cette démarche convoque nos deux cerveaux car elle nécessite de s’immerger dans un monde pour le sentir de l’intérieur et de s’en extraire pour le voir, tout cela en simultané ! Devenir à la fois acteur et témoin : un exercice légèrement schizophrénique qui devient un mode de vie pour ceux qui désirent. Dans un stage, je propose aux élèves de mettre en pratique cette philosophie qui m’anime pleinement. Je les invite à vivre leur propre expérience et aiguiser leur regard afin de poser en couleurs une vision du monde personnelle. Je leur donne des clés en vue de comprendre le réel et propose chaque jour des éclairages techniques utiles. Nul besoin d’être un expert, aventurier ou sportif. Une ouverture d’esprit, de la curiosité, une boite d’aquarelle, un crayon de papier, un carnet et de bonnes paires de chaussures suffisent. »

Le site de Bertrand De Miollis


Christoff Debusschere

Né à Paris en 1962, Christoff Debusschere commence à peindre très jeune auprès de sa mère, l’artiste Nicole Lacombe. Sa première peinture est une copie d’une crucifixion de Rubens. Consciente de son jeune talent, elle le confie à Philippe Lejeune à l’Atelier de la Vigne qui lui apprend les règles du métier et ses exigences.

De cet enseignement, Christoff Debusschere a conservé l’art de faire une palette assise sur un nombre restreint de couleurs, isolant les chauds des froids. L’artiste affectionne les gris, les sombres d’où surgit la clarté. Il aime Rembrandt.

Ses sujets favoris sont les atmosphères de lieux insolites comme les ports, les vieux hangars, les théâtres ainsi que les portraits. Pour la lumière qui les révèle, il affectionne également les vieux avions, les carcasses de toute sorte et les pièces mécaniques.

Christoff Debusschere a reçu de nombreux prix à Paris, Monaco, Bruxelles, Barbizon, etc. Parmi eux, citons la médaille d’argent puis la médaille d’or du Salon des Artistes Français, le prix Taylor décerné par le Salon d’Automne, le prix du Salon des Invalides, le Grand prix du Salon du Bourget, le prix du Ministre de la Défense, le prix Grace de Monaco.

Nommé Peintre Officiel de l’Air et de l’Espace à l’âge de 30 ans, il devient cinq ans plus tard le plus jeune Peintre Officiel de la Marine. 

Ses œuvres sont régulièrement exposées à Paris, Lyon, Auray, Le Havre, New York, Beyrouth, Bruxelles ou Rotterdam.


Jean Lemonnier

Nommé Peintre Officiel de la Marine en 2005, mais artiste-sculpteur, Jean Lemonnier est originaire de Saint-Aubin-sur-Mer dans le Calvados.
Très tôt, il quitte la Normandie pour les grands plateaux du Cantal où il s’installe à 1 200 m d’altitude à l’écart de la civilisation, parmi les Salers, les grands corbeaux, les lièvres blancs et les chamois.
C’est probablement là que naît sa passion pour l’expression intime des animaux.
Après un séjour à l’Académie des Beaux Arts de Bruxelles en 1987, il regagne son Cantal puis est attiré par la Bretagne où il s’installe à La Gacilly (Morbihan) et crée l’Atelier du Chat Noir.
Il y travaille le schiste, les granits, les onyx ou les assemblages en fer de récupération et le bronze.
Ses œuvres sont le témoignage de ce que lui apporte la beauté de la nature et de ce qu’il peut lui rendre en modeste hommage.
Jean Lemonnier a été récompensé par de nombreux prix, en particulier au Salon de la Marine à Paris et au Salon des Artistes Français.

« Lors de ce stage, je vous exposerai que le modelage de l’argile est un moyen assez simple pour découvrir la sculpture en obtenant un résultat tout à fait convenable assez rapidement.
Pourtant le travail de la terre reste toujours une gageure d’une grande complexité lorsqu’on l’expérimente.
Dans ce stage d’une semaine, je vous propose de réaliser une ou plusieurs sculptures suivant l’appétit de chacun, son désir et en toute sérénité.
Vous pourrez choisir les thèmes qui vous inspirent : mouvement, figure humaine, animaux, buste, etc … »


Ronan Olier

Les œuvres de Ronan Olier sont reconnaissables au premier coup d’œil : la couleur, le dessin, le sujet.

Peintre de la Marine en 2001 à 52 ans, Ronan Olier a presque tout fait, du professorat des arts appliqués aux gouaches peintes sur le motif en passant par les carnets de voyages et les illustrations d’ouvrages y compris une collaboration au journal Charlie Hebdo.

Médaille d’or au 37ème Salon de la Marine en 2001, Ronan Olier a, par la suite, beaucoup navigué puis voyagé (en France, en Mer Rouge, au Vietnam, en Arabie Saoudite et au Sénégal). Ces dernières années, il s’est consacré principalement à la Bretagne et ses îles ainsi que sur les grands rassemblements de vieux gréements.

« Peindre sur le motif c’est d’abord être dehors, en accepter parfois les conditions d’inconfort et saisir l’instant qui passe. Etre dans un petit groupe permet de fructueux échanges et des progrès plus rapides. La gouache, d’une grande sensualité, sèche rapidement et la simplicité de sa mise en œuvre (le faible encombrement des supports qui tiennent dans un carton à dessin) est précieuse au voyageur. Le contrecollé gris-rose que j’utilise permet de se tenir au milieu de la tonalité du très clair et lumineux au très sombre. Il fatigue moins les yeux qu’un fond blanc en extérieur et, ne m’obligeant pas à tout couvrir, permet une plus grande rapidité d’exécution. Quelques notions comme la composition (unité/variété), le centre d’intérêt (point focal, parcours du regard sur la peinture), les contrastes de couleurs (clair/obscur, chaud/froid, la qualité (teintes saturées/éteintes), la quantité (beaucoup/peu) seront développées ponctuellement au fil des difficultés rencontrées. Avec l’assurance que ce long incipit un peu professoral trouvera sa lumière, sa poésie et son intérêt pendant le stage au Pigeonnier »

« Nous avons eu la chance de pouvoir partager des moments extraordinaires avec Ronan. Personne ne pourra l’oublier.
Malheureusement, Ronan nous a quittés en décembre 2020. Bon vent là-haut Ronan ! Et encore merci beaucoup »


Jacques Rohaut (Président de l’Association des Peintres Officiels de la Marine)

Jacques Rohaut est né en 1950 au Maroc et a fréquenté l’atelier de Philippe Lejeune à Etampes.

Il va mener de pair sa carrière d’avocat et d’artiste et il quitte le barreau lorsqu’il devient Peintre Officiel de la Marine.

Certaines de ses toiles, marquées par son environnement, sont les témoins de la vie judiciaire, de palais de justice en salles d’audience. Son expérience des compositions majestueuses se retrouve ensuite dans la représentation d’édifices tels que cathédrales ou intérieurs d’hôtels particuliers, jouant sur les contrastes et traitant la lumière de manière personnelle, s’inspirant souvent de son Maroc natal.

Loin des édifices et des intérieurs, la mer lui a inspiré de nombreuses toiles, côtes sauvages, vagues déchaînées, ports et bateaux, ce qui l’amène vers d’autres horizons en embarquant pour des caps nouveaux.

Il devient président de l’association des Peintres Officiels de la Marine en 2014.

En 2016, à l’occasion des « 120 ans du Belem », il embarque sur le bâtiment en compagnie de vingt-deux peintres de la Marine et devient administrateur de la Fondation Belem.

Depuis sa première exposition à la Fondation Taylor, on ne compte plus ses récompenses : Prix de la Fondation Noufflard en 1990, Prix Taylor en 1991, Médaille d’Or du Salon des Artistes Français, pour ne citer que les plus prestigieuses.

Son ambition est de vous faire découvrir quelques-uns des processus pratiques de la création artistique, pour vous aider à réaliser ce que vous souhaitez peindre.

« Dans l’atelier ou sur le motif, les grandes règles sont à peu près les mêmes :
« Choix du sujet, du cadrage, examen de la lumière, préparation d’une palette, choix d’un support, toile ou panneaux, utilisation des pinceaux et des couleurs, « conduite d’un tableau… Tout au long de ces étapes je serai à vos côtés pour vous guider dans ces choix et obtenir un résultat.
« A Plieux et autour, les possibilités sont nombreuses et l’atelier du Pigeonnier est un abri remarquable si c’est nécessaire.
« Peindre un tableau c’est se préoccuper de tous les points évoqués, c’est choisir donc renoncer; nous verrons ensemble comment vous aider à rendre « réalisable votre projet.
« Ces contraintes vous conduiront je l’espère au bonheur du miracle de la création.
« Avant de venir, pensez aux maîtres que vous admirez, ils sont un guide pour vous découvrir. »

Le site de Jacques Rohaut


Stéphane Ruais

Grand maître de la lumière, Stéphane Ruais est un amoureux des côtes du Finistère Nord où il a commencé, tout jeune, à puiser ses motifs d’inspiration pendant ses nombreux séjours. Formé à l’école des Beaux-Arts de Paris, il délaisse rapidement sa formation d’architecte pour ne vivre que de sa passion : la peinture.

Il a été coopté en 1991 par les Peintres Officiels de la Marine, puis par ceux de l’Air et de l’Espace.

Stéphane Ruais a acquis, grâce à ses missions sur les bâtiments de la Marine Nationale, une grande expérience de la peinture marine.

Il participe à de nombreuses expositions à Paris, en province et à l'étranger, dont le Salon de la Marine à Paris, et est exposé dans les musées de la Marine à Paris, Toulon et Brest.

« Peindre sur le motif c’est être en contact direct avec la nature en faisant participer tous nos sens en éveil. Le regard embrasse d’un coup un panorama, souvent fugitif, qui nous laisse une première impression, plus ou moins forte. Transcrire ce que l’on ressent à l’instant même sur une surface blanche relève d’un pari qui me passionne.
C’est cette « impression forte » qu’il faut impérativement saisir. Il s’agit d’un combat qui se pratique debout et rapidement car il faut faire travailler la mémoire. Avant de commencer on se donne un instant de réflexion, on écoute, on sent, on ressent et on se pose la question principale : sur quoi vais-je mettre l’accent, comment vais-je y parvenir ? Voici ce que je tâcherai de vous faire partager et ressentir »

Le site de Stéphane Ruais